Depuis une dizaine d’années, l’huile de palme soulève de nombreuses questions et engendre une multitude d’inquiétudes. En effet, elle dispose d’une haute teneur en acides gras saturés, une substance coupable de provoquer des maladies cardiovasculaires et sa culture engendre des conséquences environnementales néfastes. Pourtant, il est difficile de faire abstraction de l’huile de palme, souvent présente dans une grande variété de produits. Rassurez-vous, il existe des conseils très simples pour en limiter la consommation.
Les conseils pour limiter votre consommation d’huile de palme
La solution évidente de sélectionner des produits sans huile de palme
Une évidence, mais que de nombreux consommateurs ne respectent pas toujours. Vous ne soupçonnez peut-être pas la présence de cette huile dans les cosmétiques comme les dentifrices, les shampooings et les savons. Elle est également présente dans les produits d’entretien comme le détergent et le liquide vaisselle. Lisez attentivement l’étiquette des produits pour éviter toute déconvenue. D’ailleurs, vous devez adopter le même réflexe sur les produits alimentaires transformés. Plutôt que d’utiliser une pâte à tartiner traditionnelle, choisissez Nocciolata qui ne contient pas cette substance controversée.
Prenez également vos précautions sur les chocolats industriels, les viennoiseries, les gâteaux, les glaces, les margarines végétales, le beurre de cacahuète, les biscottes, les céréales du petit-déjeuner, les soupes instantanées et les bouillons en cubes.
Comment reconnaître la présence de l’huile de palme ?
Pour ne pas consommer des produits contenant de l’huile de palme, ayez systématiquement le réflexe de vous référer à la liste des ingrédients. Vous n’aurez besoin que de quelques secondes pour identifier la substance pour la première fois. Ensuite, c’est une habitude à prendre.
Tous les ingrédients doivent être clairement indiqués sur le produit, car c’est une obligation pour les industriels. Donc, son identification devient plus facile, mais il faut savoir qu’elle se décline sous différentes appellations :
- stéarine de palme ;
- oléine de palme ;
- graisse de palme ou graisse palmiste ;
- huile de palme ou huile palmiste.
Dès que vous voyez l’utilisation du préfixe palme, il est préférable de vous méfier et de ne pas acheter le produit. Vigilance également sur certains industriels peu scrupuleux préférant rester vagues sur la liste des ingrédients.
Sans précisions supplémentaires, vous retrouvez la mention de matières grasses ou d’huile végétale. Même s’il est impossible d’affirmer à 100 % que le produit contient de l’huile de palme, mieux vaut prendre vos précautions et vous rabattre sur un autre produit utilisant de meilleures huiles.
Méfiez-vous de certains ingrédients comme la graisse végétale, l’huile végétale hydrogénée, le monostéarate de glycérol, le mono-di glycéride d’acides gras et le sucroesters d’acides gras.
Qu’en est-il de l’huile de palme durable ?
Certes, l’huile de palme durable respecte davantage l’environnement que l’huile de palme traditionnelle. Mais on ne peut pas parler de bonne huile, mais plutôt d’une substance moins mauvaise. Ce n’est pas la solution au problème, car la substance n’est pas en mesure de ralentir la déforestation.
Sachez également que le label durable ignore complètement les aspects sociaux et les conditions des travailleurs.
Or, vous n’êtes pas sans savoir que l’exploitation de l’huile de palme est souvent problématique. Peu importe l’origine et l’éthique du produit, à partir du moment où celui-ci contient de l’huile de palme, la méfiance reste de mise. De même, évitez à tout prix les produits contenant de la graisse ou de l’huile de coco, car le problème reste scrupuleusement le même.
Les bienfaits des aliments non transformés
Afin de réduire drastiquement la demande mondiale d’huile de palme, le boycott de la substance reste une excellente approche. Il ne s’agit pas de vous orienter vers d’autres produits transformés, mais plutôt de privilégier les aliments frais.
D’ailleurs, c’est une démarche bénéfique de façon générale, car les produits industriels utilisent souvent l’huile de palme comme source première.
De votre côté, vous pourriez vous mettre à cuisiner en utilisant des produits de votre jardin ou issus du marché. Réduire la consommation des produits industriels est également bénéfique pour l’environnement, car ce sont des produits nécessitant une grande quantité d’emballages en plastique. De ce fait, la production du matériau et son transport engendrent une forte consommation d’énergie.
Les produits industriels sont également controversés pour la santé, car d’autres substances sont ajoutées comme du sucre, des acides gras et du sel. La dernière raison est d’ordre économique. Contrairement à certaines idées reçues, les substituts faits maison sont beaucoup plus économiques que les produits transformés.
Mobilisez-vous contre l’huile de palme
Pour faire bouger les choses, n’hésitez pas à vous mettre en relation avec le service consommateur d’une marque. Une approche traditionnelle, mais d’une grande efficacité en envoyant simplement un courrier ou un mail. Dans votre démarche, vous expliquez les nuisances de l’huile de palme et votre volonté de boycotter la marque tant que celle-ci l’utilise.
Bien que la technique soit relativement simple, elle s’avère d’une grande efficacité, car lorsque la marque est inondée de courriers, elle n’a d’autres choix que de prendre en compte les remarques des consommateurs en retirant l’huile de palme.
Le bouche-à-oreille constitue une autre manière de communiquer efficacement en informant vos proches des effets nocifs de l’huile de palme pour la santé et l’environnement.
N’oubliez pas d’expliquer vos raisons en insistant sur les bienfaits de ne plus en faire l’usage. En parallèle, organisez des courses dans un supermarché avec des amis ou des membres de votre famille pour traquer l’huile de palme.